Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE)

Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, monsieur Jean-Luc ASSI a procédé à l’ouverture de l’évènement de partage des connaissances des pays bénéficiaires de l’appui du CIF-Afrique et de la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du programme d’investissement forestier. C’était ce lundi 06 mars 2023, dans un réceptif hôtelier, à Abidjan.

Cet événement qui est le premier du genre organisé sur le continent Africain, est le fruit d’une collaboration entre le Fonds d’Investissement Climatique (CIF), le Gouvernement ivoirien et la Banque Africaine de Développement (BAD). Il a réuni d’une centaine de participants issus des pays bénéficiaires du CIF, des Partenaires Techniques et Financiers, des ONG et de la société civile.

L’objectif visé est un partage de connaissances et de leçons sur 15 ans d'expérience de terrain des Fonds d’investissement climatiques (CIF) dans les pays africains. L’événement a porté sur les expériences du Programme d'investissement forestier (FIP) et du Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) avec une vision prospective vers le Programme d'investissement « Nature, People and Climate » des Fonds d’investissement climatiques.

Il a par ailleurs, offert l’occasion aux pays africains de présenter des innovations et des résultats, de discuter des défis rencontrés et des leçons apprises dans la mise en œuvre de programmes sur la foresterie durable, la résilience climatique et des solutions basées sur la nature à travers les projets FIP et PPCR.

En réponse au fort recul de sa couverture forestière estimée actuellement à 2,5 millions d’hectare contre 16 millions dans les années 60, le ministre Jean-Luc ASSI a indiqué que « la Côte d’Ivoire a sollicité et obtenu des financements du CIF pour opérationnaliser ses stratégies de la gestion forestière et de réduction des émissions des gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts ». Aussi, Après la phase de préparation à la REDD+, « le CIF a soutenu la Côte d’Ivoire pour le financement des phases 1 et 2 du PIF et du Dons aux Communautés Riveraines (DGM) pour un montant global de 177 millions de dollars US », a-t-il renchéri.

La mise en œuvre de ses projets ont permis à la Côte d’Ivoire d’élaborer sa stratégie nationale REDD+ ; d’initier l’élaboration des plans d’aménagement participatif des forêts classées fortement occupées par les populations au sud-ouest du pays ; de réaliser plus de 20 000 ha d’agroforesterie cacaoyère et de reboisement avec une forte implication des femmes ; de renforcer la protection du Parc national de Taï, le plus grand bloc de forêt primaire de l’Afrique de l’Ouest ; d’initier des conventions avec les associations de femmes et des partenaires pour la gestion public-privé des forêts classées.

Pour sa part, Mme Mafalda Duarte, Directrice Générale du Fond d’Investissement Climatique, s’est dite satisfait du bilan des projets réalisés dans le cadre la lutte contre les effets du changement climatique dans les pays africains bénéficiaires et a réitéré la disponibilité du Fond à accompagner techniquement et financièrement tous les pays du CIF.

Rappelons que cet évènement va du 06 au 09 mars 2023 et sera meublé de panels d’experts sur le climat et d’expositions dans les stands des pays du CIF.

Les CIF sont à ce jour, les plus importants instruments à procédure accélérée de financement de la lutte contre les changements climatiques au monde. Ils ont vocation à offrir l’appui dont les pays ont d’urgence besoin pour hâter l’évènement d’un développement sobre en carbone et résilient aux changements climatiques. Ils soutiennent également des initiatives dans plus de 70 pays à revenu faible et intermédiaire.

La baisse drastique de la couverture forestière a des conséquences incommensurables sur le changement climatique, la biodiversité et les services écosystémiques.

Face à ce constat, les pouvoirs publics déploient d’importants moyens, depuis plusieurs années pour freiner la destruction de la forêt, voire  la reconstituer.

Ainsi, Le mardi 7 mars dernier à Cocody ; les membre du comité de pilotage du projet «  approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation de la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et de la biodiversité en côte d’ivoire « SSATMARC-FOLAB » ont tenu leur  2e réunion.

Dr N’tain Jeanne, Directrice Nationale du Projet FOLAB a souhaité la cordiale bienvenue aux conviés du jour. Elle a par la suite procédé à l’ouverture de l’atelier et a remercié les participants tout en souhaitant des fructueux travaux au nom de Monsieur le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Jean-Luc ASSI.

Les objectifs de ce projet sont de renforcer les mangroves, lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, réfléchir sur les mécanismes innovants afin de booster la mise en œuvre pratique du projet.

Cette rencontre a enregistré la présence de Patrick PEDIA, Coordonnateur du projet pour qui, ce projet est primordial car il permettra de trouver des solutions idoines pour le couvert forestier en Côte d’Ivoire.

Madame KONE ALIMATA, Secrétaire Permanent du Fond pour l’Environnement Mondial (CN-FEM) a renchéri en disant que c’était une priorité pour le FEM de mettre en place plusieurs guichets de financement afin de remédier aux difficultés que subit notre environnement.

Ce sont plusieurs représentants issus des Ministères et Directions Techniques qui se sont mobilisés pour la bonne marche dudit projet.

Notons que ce projet est subventionné par le Fond pour l’Environnement Mondial et  la 1ere réunion s’est tenue le vendredi 22 avril 2022.

« La plateforme web www.upopci.org est désormais l’espace virtuel dédié à l’information et la sensibilisation  sur la gestion des rébus des Véhicules en Fin de Vie (VFV) et des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) en Côte d’Ivoire »a annoncé Gustave BEDI, Coordonnateur du projet uPOPCI, au cours d’une cérémonie de présentation de cet outil, ce mardi 07 Mars 2023, à Manhattan Suites, situé à Cocody Attoban.

Dans sa présentation, le Coordonnateur a expliqué les objectifs visés par le projet qu’il pilote, à savoir « apporter des solutions spécifiques à la mauvaise gestion des déchets industriels et que la Côte d’Ivoire soit outillée sur les bonnes pratiques qui concourent à la réduction des risques liés aux Polluants Organiques Persistants contenus dans les VFV et les DEEE sur le territoire national », a-t-il indiqué.

Selon lui, en plus des diverses actions de formation, d’éducation et de sensibilisation que mène le projet sur l’ensemble du territoire, ce site web offrira à tous les acteurs directs et indirects, un accès libre aux informations relatives aux acquis, aux activités à venir, ainsi que d’autres informations utiles sur le caractère cancérigène et invalidant des POP en général.

Une soixante de participants issus des institutions publiques, des Partenaires Techniques et Financiers, des acteurs du secteur privé travaillant dans la gestion des DEEE et des VFV, y compris les acteurs de la presse ont pris part à cette activité présidée par le Professeur KOUADIO Georges, Conseiller Technique représentant le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD).

A son tour, le Professeur KOUADIO Georges, tout en félicitant l’élaboration de ce canal de communication et d’information, a vivement exhorté les populations à le consulter pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière des DEEE et des VFV.

Notons que le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Organisation des Nations Unis pour le Développement Industriel (ONUDI) collaborent avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable pour mettre en œuvre le projet uPOPCI « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels » en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire a pris part au « One Forest Summit », qui est le sommet consacré à la protection des forêts tropicales. Il s’est tenu du 1er au 02 mars 2023, à Libreville, au Gabon, sous l’initiative conjointe du Président Gabonais, Ali BONGO ONDIMBA et celui de la France, Emmanuel MACRON.

Conduite par Monsieur Jean-Luc ASSI, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, la délégation ivoirienne a contribué, selon l’agenda des différentes activités, à la création d’une coalition pour développer l’utilisation durable du bois et des matériaux biosourcés dans la construction.

Par ailleurs, cet évènement a permis au Ministre Jean-Luc de partager la vision du Gouvernement en la matière, à travers sa participation à différents panels et séances de travail avec les partenaires techniques et financiers, présents au Gabon dans le cadre du One Forest Summit. En effet, la thématique intéresse la Côte d’Ivoire car le pays dispose de forêts tropicales qui ont subi de forte dégradation. Pour résoudre cette déforestation galopante, le Gouvernement ivoirien s’est engagé à reconstituer son couvert forestier de 20% à l’horizon 2030. Plusieurs campagnes de reboisement intense sont menées sur l’ensemble du territoire, notamment « 1 jour 5 millions d’arbres ». 

Les trois grands bassins forestiers mondiaux jouent un rôle important dans la régulation du climat, à travers la séquestration du carbone. Ces bassins forestiers abritent des trésors de biodiversité, dont les nombreux services sont indispensables à l’existence des populations. Agissant comme des zones tampons entre les sociétés humaines et les cycles microbiens des espaces sauvages, ils participent activement au processus de prévention de l’apparition de nouvelles épidémies.

Ce sommet a été l’occasion pour les participants de définir de nouveaux engagements, de faire progresser les initiatives concrètes, de promouvoir la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers, de rendre durable les chaînes de valeur du secteur forestier et de développer les sources de financement innovantes (en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché carbone).

Pour rappel, la forêt est l'habitat terrestre le plus riche en matière d'espèces et de biodiversité. Mais, selon les Nations unies, dix millions d'hectares de forêts ont été détruits chaque année entre 2015 et 2020. A ce rythme, c’est environ un tiers des espèces d'Afrique tropicale qui sont menacées d'extinction.